Kallan Ceïlynn

Qui je suis...




Ce que tu vois... Et ce que tu ne vois pas...


Description Psychologique : Je suis une Ange, et je fais partie des Fidèles de Cala... Je suis d'ailleurs l'un des principaux atouts de ce clan... Mais je ne suis pas pacifiste pour autant. Je n'aime pas la guerre, mais si c'est mon seul recours pour obtenir la liberté qui me tiens à coeur, alors je peux être impitoyable. La grande différence entre moi et les Disciples de Dehron, c'est que je ne suis pas belliqueuse, eux si. Je veux seulement délivrer Sayeth de ceux qui pour moi représentent le mal. Si je dois tuer quelqu'un, ce ne sera jamais pour mon plaisir personnel, mais pour sauver sauver la vie d'une personne ou la mienne. Mais si je me permet de rendre moi-même la justice, c'est à cause de mon statut : je suis de descendance royale. De ma famille, j'ai hérité de tout ce qui fait d'un être un grand dirigeant : l'intelligence, la sérénité, l'honnêteté et la diplomatie. J'ai beau être autoritaire, cela ne fait pas de moi un tyran pour autant, car je sais où est la justice. Je crois aussi que ma patiente est ma plus grande qualité, et c'est ce qui me rends si redoutable. Je suis d'une nature méfiante, mais je suis très émotive. Je sais qu'il n'est pas difficile de m'attendrir, et je sais aussi que c'est ce qui me fait défaut, je ne suis pas idiote et donc je suis consciente que mon sens de la compassion peut être la chose qui me perdra. Je suis généreuse, trop peut-être. Je fais tout pour combattre une vie antérieure démoniaque, je résiste aux tentations, mais lorsque la liberté ou la justice est en danger, alors il m'arrive que cette ancienne vie me rattrape malgré moi. En revanche, je cache mes sentiments à tout le monde, si bien mes alliés que mes ennemis... sauf à Jensenn, à elle je ne cache rien.


Description Physique : En me voyant, vous comprendrez sûrement tout de suite qui je suis, car ma prestance à tout d'un meneur de troupe. L'assurance qui se dégage de moi est certainement dû à mes responsabilités dans mon clan, ainsi qu'à mon éducation. Cette assurance, voyez-vous, est peut-être une des choses qui me différencie fortement des Anges. Je suis grande et élancée, et mes ailes de plumes sont du blanc le plus pur, ce qui renforce la pâleur de ma peau. J'ai pour vêtement une tunique de voiles blancs, ce qui n'est pas très discret, mais de toute façon je n'ai pas besoin de cet habit pour être facilement repérée, mes ailes suffisent largement.
Mes cheveux, d'une lisseur impeccable, sont d'un blonds assez clairs. Ils peuvent vous sembler irréels tellement ils sont fins, longs et soyeux. Mes yeux... Eh bien c'est une autre histoire. Mes yeux vous mettent mal à l'aise, ne le niez pas. Ils sont d'une couleur ambrée, très vive, avec des reflets... En réalité personne ne voit la même couleur pour les reflets qui brillent dans mes yeux. Je suppose que c'est à cause de mon pouvoir de mon vision des âmes, et que la couleur que vous pourriez y voir est le reflet de la votre.


Signe particulier : Je porte en permanence autour de mon cou un pendentif, avec une pierre de couleur ambrée. Ce bijou est mon héritage, ma mère me l'a remis le jour où elle a perdu la vie. La pierre est un artéfact transmit de génération en génération aux dirigeants des Anges. Elle change de couleur lorsqu'elle distingue des Anges qui ont succombé à un péché, et fait en sorte qu'ils deviennent Déchus.


Armes : Je possède un arc, et un craquois de flèches aux plumes blanches. C'est une arme magnifique, et je ne manque jamais ma cible.


Pouvoirs : - Guérison : Je peux soigner vos maux… mais je peux aussi les aggraver. Tout cela dépend de moi… enfin disons plutôt que ça dépend de vous. De votre comportement envers moi. Et surtout de ce que je vois en vous. Espérez-vous que je perdrais mon temps et mon énergie à vous sauver, si je constate que vous n’en valez pas la peine ? Non, je ne le ferais pas. Tout au plus aurais-je la grâce d’abréger vos souffrances et aggravant vos blessures, mais là encore rien n’est certain…

- Vision des âmes : Deviner l’invisible, voir derrière les apparences... Cela doit être plaisant, pensez-vous. Eh bien non, pas du tout. Je vois l'âme de ceux qui croisent mon regard. Et alors vous êtes perdus, vous ne pouvez rien me cacher : vos secrets, vos craintes, vos espoirs... Tout. Je ne contrôle pas la quantité d'informations que je vous soutirerais, et j'essaye d'en voir le moins possible. Que croyez-vous ? Je déteste tout savoir de vous, car je suis toujours déçue par ce que je vois.
Egalement, j'ai compris que ce don empêchait quiconque de voir mon âme ou mes pensées.

- Lumière : Je peux faire apparaître de la lumière, la déplacer et contrôler son intensité, comme de nombreux Anges Purs. Je parviens aussi à canaliser son énergie dans mes mains. C'est un pouvoir que j'affectionne, et pour lequel j'ai une maîtrise plus que raisonnable. Je me sens à l'aise lorsque je l'utilise, même si je n'ai pas encore trouvé comment l'utiliser offensivement face à un ennemi...


Points forts :

- Magie
- Altruiste
- Observatrice
- Attentionnée
- Rapidité
- Ruse
- Patiente
- Diplomatie


Points faibles :

- Peu de force physique
- Têtue
- Trop émotive
- Curieuse
- Autoritaire
- Rancunière
- Mystérieuse
- Provocatrice



Tout le monde à un passé et des rêves...


Histoire : La famille Ceïlynn est ancrée dans l'histoire de Sayeth depuis de nombreux siècles. Mes ancêtres étaient les dirigeants de ma race, ce qui fait aujourd'hui de moi la Princesse des Anges. Mon grand-père était un membre du Conseil de Sayeth, il fut autrefois le Sage représentant des Anges, tout comme mon arrière grand-père le fut avant lui.

Mes parents sont des Anges Purs, comme évidemment toute ma lignée. Ma mère, descendante de la prestigieuse famille Ceïlynn, a épousé mon père, fils d'une des plus riches familles, très jeune. Un mariage arrangé bien sûr. Je crois que dans ma famille nous n'avons pas le droit d'aimer, puisque le devoir passe avant. Ainsi, tout mes ancêtres ont été promis dès leur naissance à une noble famille d'Anges Purs. Cela m'a toujours dérangée, pour moi qui voit toutes contraintes comme une entrave à la liberté.

Je suis la fille unique d'Aless Den'Hely et de Loreley Ceïlynn. Oui, parce que dans ma famille on n'a pas non plus le droit d'avoir plusieurs enfants, afin d'éviter tout conflits fraternels. Cette règle là aussi je la trouve stupide. Mes parents m'ont donné le nom de Kallan. Dans l'ancien langage de ma race, avant que nous n'adoptions le langage continental, afin que nous puissions communiquer plus aisément avec les autres peuples, cela signifie "âme pure". Je crois qu'ils n'auraient pas pu choisir un pire prénom.

Mon âme n'est pas pure, elle est salie par une vie antérieure. Une vie qu'étrangement je me souviens parfaitement. Je pense que la déesse Cala a fait en sorte que je ne l'oublis pas afin de ne pas répéter mes erreurs passées. J'en ai encore honte, bien que je sache que ce n'était pas vraiment moi, et que j'ai changé. J'étais sanguinaire. Une Disciple de Dehron, nommée Kemlyn, la plus ténébreuse de l'époque. Sans pitié, j'ai massacré des innocents. Je sais qu'actuellement je n'y suis pour rien, mais j'éprouve des remords et surtout j'ai peur de redevenir celle que j'ai été. Je remercie Cala de m'avoir prévenue en faisant en sorte de ne pas me retirer ces atroces souvenirs, car ils me rappellent qui je veux être... ou plutôt qui je ne veux pas être. Cette vie antérieure me traque je crois, elle essaye de me rattraper, de me faire incarner de nouveau les idéaux que je combat. Et je fais tout pour ne pas me laisser avoir par ce démon intérieur.
Je sais que Kemlyn fait partie de mon passé, il s'agit juste d'un passé plus lointain que la normale.

Aless et Loreley m'ont élevée au château, à l'Ouestt de Sayeth. A l'époque, mon grand-père y siégeait encore. Les premières années de ma vie furent calmes. Je ne connaissais que très peu mon grand-père, qui passait son temps à présider Sayeth avec les huit autres Sages. Mes parents ont fait mon éducation. Ils m'enseignèrent ce que mon statut exigeait que je sache : la diplomatie et le combat. J'ai dû me choisir une arme, et un maître m'en enseigna la maîtrise. J'ai choisis l'arc. C'est vrai qu'il y a mieux comme armes, mais j'ai tout de même pris celle-ci car je trouvais qu'elle concordait avec mon comportement, et aussi parce que l'arc m'évoque les Anges.

Entre mes cours de combats et mes leçons sur l'histoire, la diplomatie et les autres domaines qui concernait de près ou de loin mon futur rôle, je due apprendre aussi la magie. Mon père était un grand guérisseur, et il m'appris tout ce qu'il savait. Quant à ma mère, elle m’entraîna à utiliser mon don de Lumière. Comme je suis née avec mes pouvoirs et que je m'en servait déjà dès mon plus jeune âge, il a très vite fallut m'apprendre à les maîtriser, afin que je ne cause aucuns dommages au château.

Pour mon pouvoir de vision des âmes, c'est autre chose. Il m'a fallut un certain temps pour comprendre que ma vision du monde était plus élargie que la normale, que je voyais au-delà des apparences alors que les autres se laissaient berner par les illusions. Et, lorsque je l'ai comprit, j'ai refusé d'en parler, faisant ainsi de ce don mon secret. J'avais peur d'être rejetée si les gens comprenaient ce que je pouvais voir en eux. C'est donc seule que je m'entraînais à utiliser ce don. Lorsque je regardais les yeux de quelqu'un, je voyais son âme. Et alors cette personne était perdue, elle ne pouvait rien me cacher, je savais tout d'elle. La plupart des gens me décevaient, que ce soit à cause de leur égoïsme, leurs préjugés ou leur cupidité, ou bien encore leur orgueil, leurs envies, leurs peines et leurs rêves... Enfant, je voyais tellement d'émotions et de caractères différents dans ceux que je croisais que j'en venais à me demander lesquels étaient les miens. J'eu alors l'idée de lire ma propre âme. Me plaçant de devant un miroir, j'ai regardé mes yeux. Alors j'ai vus. Je n'y ai pas vu celle que j'étais, mais celle que j'avais été. J'ai vu Kemlyn.

Depuis ce jour où j'ai réalisé qui j'avais été, je lutte contre cette nature, et ce n'est pas toujours une chose évidente. Les âmes que je croisais me décevaient de plus en plus, j'étais lassée de voir les abominations que le monde cachait. J'en avais trop vu sûrement. Je décida donc de réduire l'emprise de mon pouvoir, chose que je parvins à faire avec le temps, si bien que je parviens à voir peu de choses en quelques secondes maintenant.

J'étais encore jeune, et je commençais alors à me lasser de ma routine. Je n'étais pas encore au bout de mon apprentissage, qui devenait à chaque fois plus intense, puisque mes parents tenaient à ce que je sois prête à assumer mon rôle d'héritière. Ce que je fis. Mais je m'ennuyais. C'est alors que je fis une rencontre. Une rencontre qui me changea à jamais. J'avais huit ans je crois. Jensenn était à peine plus jeune que moi. Nous avions beaucoup de points communs : toutes les deux cloîtrées au château pour nous préparer à nos futurs devoirs, toutes les deux membres de la famille d'un Sage, toutes les deux privées de libertés.

Jensenn est une valkyrie. Je me souviens, la première fois que je l'ai vue, elle avait sept ans. Lorsqu'elle m'a dit que sa race était les Paladins, je lui ai dit qu'elle était une Paladine. Alors, elle a faillit m'étriper parce qu'elle n'aimait pas ce nom, et qu'elle préférait être appelée Valkyrie. J'ai retenu la leçon. Entre nos différentes obligations, Jensenn et moi passions notre temps libre ensemble. Ce fut le début de notre amitié. C'était la première âme que je voyais qui ne me dégoûtait pas. Elle a des défauts pourtant, mais ils ne me dérangent pas : je les accepte comme ses qualités. Je comprenais ce qu'était l'amitié : connaître tout de quelqu'un, et l'aimer quand même. Jensenn est ma seule amie, la seule qui ne me déçoit pas, la seule qui connait mon secret.

Environ deux ans après notre rencontre, les Disciples de Dehron ont commencés à attaquer le château. Ils nous encerclèrent et ce fut alors le commencement d'une longue bataille. Entre les sièges et les combats, nous n'étions jamais en paix. Mes parents suspendirent alors mon éducation pour diriger nos troupes avec les Sages. Moi aussi je voulais me battre et défendre ce que je croyais bon, malgré mes dix ans. Jensenn pensait comme moi.

Les combats durèrent près de quatre ans. Je me rendais utile comme je le pouvais en vérifiant les plans et en soignant les blessés. C'était tout ce que je pouvais faire, étant donné que le front m'était interdit. Malgré toute notre résistance, les Disciples de Dehron ont été les plus fort : nous avons cédés sous le poids du nombre. Ils ont fracassé la grande porte et commencé à tout saccager comme des sauvages. Kemlyn aussi faisait cela autrefois. Ma mère est alors venue me voir. Elle a détaché le pendentif qui pendait autour de son cou pour le fixer au miens. La pierre qui pendait à cette chaîne était mon héritage, et si ma mère me l'avait remis, c'était parce qu'elle doutait de sortir vivante de ce combat. Ma mère m'a signifié par ce geste que j'étais maintenant Reine, et la pierre qu'elle m'a remise me permettrait de reconnaître les péchés commis par ma race, et de faire deux des Anges Déchus.

Jensenn et moi avons très vite était relayées derrière le front, car même si nous savions nous battre pour notre jeune âge, personne ne voulut nous écouter, ne voulant pas avoir d'enfants dans les pattes pendant qu'ils combattaient. Avec le recul, cette réaction est compréhensible, mais lorsque l'on est âgé de quatorze ans et qu'on a passé sa vie à se préparer pour combattre et mener des troupes, c'est assez frustrants.

Nous avons très vite remarqué que les ennemis recherchaient à aller au Conseil. Jensenn et moi les avons devancés, et nous sommes allées devant la porte, pour servir de dernier bouclier aux Sages. Comme nous l'avions pressentit, les Disciples de Dehron sont arrivés jusqu'à nous. Ce fut la première fois que je me battais réellement, la première fois que j'ai tué pour défendre mon opinion. Les Sages sont venus eux aussi. Celui qui représentait les Paladins est venu me voir, tout en combattant avec hargne ceux qui se mettaient au travers de sa route.

Le Sage m'a alors ordonné de partir. Il disait que ce combat était perdu, et que l'on devait se replier tant qu'il était encore tant. Il m'a supplié de m'enfuir avec Jensenn, m'implorant de la protéger. Je trouvais cela idiot, car Jensenn était bien la dernière personne à avoir besoin d'être protégée. Le Sage m'a alors dit qu'elle ne devait pas mourir, pas maintenant, car elle avait encore de grandes choses à accomplir. L'idée de fuir ne me plaisait pas, mais je ne devais pas désobéir à un Sage. Il m'a fait jurer d'accomplir cette volonté. Je le lui ai promis. Jensenn n'en était pas ravie. Elle ne sait pas ce qu'il m'avait demandé, mais refusait de s'enfuir du château. Je la traînais alors de force, et elle m'en voulut pendant longtemps.

Depuis, tous les Sages sont morts, et je ne sais pas ce qu'il est advenu de mes parents. Jensenn et moi avons été dans l'Est de Sayeth, où nous avons rejoins activement les Fidèles de Cala. Désormais, nous sommes les dirigeantes de cet ordre qui prône la liberté et la magie. Je sais que Jensenn n'est pas totalement convaincue par nos idéaux, contrairement à moi, mais je suis convaincue qu'elle ne nous trahira pas, l'idée de faire ce qui lui plait lui tient trop à coeur pour rejoindre les Disciples de Dehron. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que depuis le jour où j'ai fait cette promesse, je suis devenue son Ange Gardien, non pas qu'elle en ait réellement besoin, car elle sait se défendre seule, mais même si on se sauve mutuellement la vie lors des batailles que l'on mène, je la soutiens et fait en sorte qu'elle ne bascule pas du mauvais côté. Le Sage a dit qu'elle avait un important rôle à jouer, et même si je ne sais pas de quoi il s'agit exactement, je suis consciente que cet homme avait un don de voyance, et qu'il ne m'aurait jamais fait faire une telle promesse si l'enjeu n'était pas important.


Objectif : La guerre commence à éclater de nouveaux sur divers fronts. Je veux arrêter les Disciples de Dehron et donner une paix méritée aux Sayethiens. Je veille sur Jensenn, je sais qu'il ne faut pas qu'il lui arrive quelque chose, et je suis prête à tout pour qu'elle accomplisse son destin. Je veux savoir ce qu'il est arrivé à mes parents, au fond de moi brille une lueur d'espoir pour qu'ils soient encore en vie. Je suis maintenant Reine, je ne dois pas céder aux tentations pour donner l'exemple à mon peuple, et je ne dois surtout pas céder à cette vie antérieure qui me pourchasse.