La quête d'Herys. Qui voudrait rétablir l'ordre... ? PV [Jennsen, Talagän & Oskan]

Il y a peu de temps, j'avais reçu une requête d'un personnage haut placé des Disciples de Dehron. J'avais donc une quête à accomplir, et ma récompense ? Je ne serais plus Déchue et je pourrais retrouver ma place d'autrefois. J'étais la seconde du Grand Chef des Disciples de Dehron. Je trouvais ces titres ridicules, du moment que l'on servait le Dieu Dehron. Mais bon, ce n'est pas moi qui m'en plaindrais. Mais je savais pertinemment que je ne pouvais ne plus être Déchue. Il fallait le consentement de la Reine Kallan, qu'elle ne donnera jamais. Enfin, il fallait le consentement de la Pierre qu'elle porte à son cou, et non celui de Kallan. Mais qu'avais-je à perdre ? J'errais Sayeth sans but, alors autant m'en donner un. Mais qui parlait d'aider ?

Mes ailes puissantes brassaient l'air, ce qui me faisait avancer vite. Mes ailes se musclaient de plus en plus, et je m'en réjouissaient. Elles s'embellissaient, le noir ébène était maintenant strié de doré. Pourquoi ? Personne ne le savait. Ce que je savais, c'est qu'elles étaient magnifiques. Et j'avais l'impression qu'elles grandissaient. Étonnant...

J'étais encore au Désert quand on m'a appris cette quête. Décidément, je ne faisait que des allers-retours entre le Volcan de l'Oubli, ma destination, et le Désert. Je commençais à être lasse, mais je ne me plaignais pas. Il fallait que j'arrive la première sur les lieu, car à ce qu'on m'a dit, nous sommes quatre à essayer de résoudre ce problème pour avoir la récompense. J'en avais une double.

Enfin arrivée à l'orée des bois qui délimitent le terrain du Volcan. L'odeur de fumée était toujours persistante, de façon amplifiée. Ainsi il n'était toujours pas entré en éruption ? Depuis sa rencontre avec Talagän il fumait. Depuis tout ce temps. Qui n'était peut-être pas si énorme, finalement. J'avais perdu la notion du temps depuis... Je ne sais plus.

Je me posais au sol et repliais mes ailes pour avoir une apparence de mortelle; je ne voulais pas attirer l'attention. Je détestais faire cela, parce qu'une sensation d'être enfermé dans un bocal se manifestait. J'étais distraite, essayant de cacher les grimaces de douleur, et j'heurtais un corps violemment. Sous le choc , je reconnu Oskan. Un sourire s'étira sur mes lèvres désireuses des siennes.