[Terminé] A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire... [PV Calixa et Eáránë]

Tout en volant, j’observais le paysage qui devenait de plus en plus sombre. De plus en plus lugubre. Je survolais maintenant l’orée d’une forêt. Une forêt pas comme les autres dois-je dire… Celle-là avait quelque chose de…spéciale. Quelque chose de maléfique…
Un rictus apparus sur mes lèvres tandis que je redescendais à terre. En pénétrant dans la forêt, à pied, je me demandais si j’allais trouver une victime dans ce lieu… Je doutais de trouver un innocent, un naïf dans ce genre de lieu, quel qu’il soit.

L’obscurité de ce lieu ne me gênait pas du tout, au contraire. J’étais dans mon élément. A chacun de mes pas, des brindilles craquaient. Si quelqu’un se cachait dans les buissons, j’étais certainement repérée… Puis quelque chose me revint en mémoire quand j’entendis des sortes des cris, comme des âmes errantes, ou des spectres. J’étais dans la Sombre Forêt. Il se passait bien des choses étranges ici, mais personne ne pouvait confirmer ces légendes. En marchant, je me demandais ce qui m’avait poussé à venir ici. Le destin ? Je ne croyais pas au destin. Je faisais ce que je voulais. Rien n’était programmé à l’avance, chez moi. Je ne croyais pas aux prophéties non plus. Tout cela n’était que des sottises…

Je sentis une présence. Pas grâce à mes pouvoirs, mais je sentais comme… du sang frais. Je n’étais pas un monstre que se nourrit de sang, mais pas loin. De toute façon, cette personne n’était pas très discrète, tout comme moi. Mais moi je ne cherchais pas à ne pas être vue, bien au contraire. Je me retournais, et découvris une Fée. Non, une Fée-Elfe. Je n’ai jamais aimé les hybrides, ne me demandez pas pourquoi. Mais c’est comme ça… Je m’approchais d’elle, avec un nouveau un rictus aux lèvres.

-Tiens, une hybride…

J’avais la voix pleine de sous-entendus, et moqueuse. Tout en la regardant, je réfléchissais de quelle manière j’allais la tuer, tout en masquant mes pensée. On ne sait jamais…

Avec Olympe nous avons beaucoup marché ces derniers jours , elle est beaucoup fatigué et nous avons donc décidés de nous arrêter pour nous reposer un moment .
Elle s'est endormie, oui je sais je n'ai pas le droit de m'éloignée mais je suis tellement curieuse ! nous nous sommes arrêté prêt d'une foret bien trop sombre a mon gout ...

Je m'y aventurais quand même en écoutant le bruit de mes pat sur les brindilles qui craquent . Mais je n'étais pas la seule dans cette foret , j'entendais d'autre pat que les miens , visiblement elle ou il se moquait pas mal de qui pouvais l'entendre.

quelques mètres plus loin j'aperçu une silhouette , un ange ... je ne voyais pas très bien comment elle était il faisait sombre et elle était encore trop loin alors je m’avançais un peu plus , c'était une ange déchu a en juger par ces ailes , Oly m'avais raconter pourquoi certains ange sont comme sa. Elle ce retourna et dit:

-Tiens, une hybride…

vu comment elle l'a prononcer , elle me haissait déjà ... je n'ai pas dégner lui répondre elle sait ce qu'elle est je n'ai pas besoin de le lui répéter .

Elle n’osait même pas m’adresser la parole, cette peureuse ! Peut-être était-elle soucieuse par rapport à mon statut, une Ange Déchue ? Son visage de Fée innocente m’exaspérait au plus haut point. Je n’aimais pas les Fées. Surtout quand elles sont hybrides… Elle allait prendre cher, celle-là !

Mais je ne savais pas comment m’y prendre. Enfin, ce n’est pas que je ne savais pas mais je voulais changer un peu de méthode et la tuer différemment. Je veux entendre son cri de douleur. Maintenant. Je m’approchais d’elle.

Je ne te haïe pas, petite Fée. Je haïe tout le monde. Nuance…

Sous terre, mes spectres se manifestèrent. Ils avaient sentis qu’une âme était sur le point d’être tuée… Ils en profiteront pour l’aspirer. Ils se nourrissent d’âmes. Et je les nourris tous les jours, largement.

je ne sais pas ce qu'elle veut dire en me répondant qu'elle haïssait tout le monde mais visiblement il allait ce passer quelque chose je ne pence pas qu'elle allait me regarder comme sa pendant un millénaire.

Etant petite mon père m'appris a développer tout mes sens ainsi que mon petit frère. Alors je les mis en action , je sentais quelque chose , je ne sais pas quoi je n'avais jamais ressentis sa avant c'était très maléfique vu les frissons que sa donnait et c'était sous mes pieds ... je décidais de m'envoler un peu pour éviter tout contact avec le sol et c'est là que je me suis rappelé la leçon d'Oly sur les anges déchus certains peuvent posséder des spectres ou autres âmes démoniaque ayant la capacité d'absorbé les âmes des vivants or ce qu'elle ne savait pas c'est que le saphir de ma mère a été sculpté dans de la pierre magique qui permet d'éviter ce genre de "désagrément" .

rappelle tes sbires , si tu veux me tuer trouve quelque chose de moins lâche princesse

Elle avait captée mes spectres. Et elle se méfiait. Elle n’était pas aussi naïve que je le croyais, finalement. Elle avait un regard de défi.

Rappelle tes sbires, si tu veux me tuer trouve quelque chose de moins lâche princesse

Je levais un sourcil, moqueuse. Cette petite Fée voulait que je la tue ? Et elle trouvait que j’étais lâche ? Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait. Oh non… Je n’ai pas que des spectres pour tuer. Je maîtrise tout de même les ténèbres. Et puis, j’avais de nombreuses façons de tuer…

Et puis, comment elle avait su que mes spectres étaient en dessous d’elle, prêts à tuer ? Tout en méditant à cette question posée à moi-même, je remarquais un saphir sur le haut de sa tête. Il avait une drôle de couleur, comme s’il brillait. Je me demandais à quoi il pouvait bien servir…

Ah, mais ce n’est pas lâche, petite ingrate. Tu vas pouvoir le constater…

Je n’aimais pas sa façon de parler. Elle était censée être pacifique, non ? Mais bien sûr, un sang mêlé n’était jamais normale. Son côté réalisme et agressif des Elfes prenaient le dessus. Que ce soit n’importe quelles races unies, elles ne faisaient jamais bon mélange. La preuve. Une Fée ne devrait pas avoir ce caractère…

Assez pensé. Je passais maintenant à l’action. Elle ne voulait pas mourir aux mains de mes spectres ? Très bien. Elle allait voir ce que cela faisait de me provoquer… En même temps, provocation ou pas, le résultat sera le même, quoiqu’elle aurait un peu moins souffert.

elle me regarda surement surprise de mon caractère au franc parler , je ne tiens pas de ma mère sur ce point , elle était si gentille si douce avec tout le monde cela faisait son charme. Je ne sais pas si c'est un bon coté mais j'ai hérité le caractère de mon père qui ne c'est pas améliorer avec tout les drames que j'ai vécu.

Ah, mais ce n’est pas lâche, petite ingrate. Tu vas pouvoir le constater…

je sens que je vais me faire crier par Oly quand je reviendrais , pas sans égratignures je suppose ... mais bon je vais pouvoir me dégourdir un peu ! apprendre des choses et remplir son cerveau c'est bien mais mettre en pratique c'est mieux!

j'attendais de voir ce qu'elle allait faire tout en me préparant a une éventuelle attaque de sa part .

Elle ne répondait pas à ma provocation. Étonnant… Elle qui pourtant est si agressive. Mais c’est amusant de voir une petite Fée si fragile réagir au quart de tour. Surtout en m’appelant « princesse ». Je dois avouer que cela ne m’avais pas déplut. Elle ne faisait rien, mais elle savait que j’allais bientôt l’attaquer. Elle prit même une position de défense, qui était complètement inutile. Avec mes attaques, que la victime soit entraînée, Chevalier ou encore plus puissante que moi dans tous les sens du terme, cela ne changeait rien. Enfin, sauf il avait la capacité de lire dans les pensées et donc d’anticiper. Mais ce n’était pas son cas. De cette façon, je pouvais agir en toute tranquillité. Mais que faire en premier ? J’hésitais… Puis finalement je me décidais.

Je m’approchais d’elle, encore plus que je ne l’étais, et pris son visage entre mes mains.

Sois courageuse, petite Fée. D’atroces souffrances d’attendent.

Je la relâchais violemment, et sous le coup de la surprise elle chancela. J’en profitais pour appuyer à l’aide de mon pied sur son dos, de façon à ce qu’elle touche la terre avec sa bouche. Non, de façon à ce qu’elle embrasse mes pieds. C’était comme si elle se prosternait devant moi. Et c’était fort plaisant… Je rigolais, un rire bien diabolique. En riant, je mis ma tête en arrière, histoire de faire encore plus frappée. Mais elle sentit que j’étais légèrement déconcentrée. J’appuyais donc de plus belle sur son dos. De plus en plus fort…

cette fois ci c'était parti pas en mon avantage je dois dire , elle s’avança prêt de moi et pris ma tête en quelques instant j'était par terre sous son pied , elle éclata de rire ça faisait limite peur rien qu'en l'écoutant. Moi? devoir rester aux pieds d'un ange déchu , jamais !

En réfléchissant j'ai le pouvoir de contrôler l'eau ... une foret a forcement une ressource d'eau pour pousser même la plus sombre ! Mais encore faut il qu'il faille que je me concentre assez pour faire sortir cette eau de sol . Impossible avec celle là qui m'appuyais dessus , je ne suis pas un essuie pied que diable!

Allez Cali un peu de courage! me suis dis je . J'y étais arrivé ! j'en fis sortir une énorme quantité! étais ce la colère ? je ne sais pas mais sa la déconcerta ce qui me permis de me relever et de l'entourer d'eau pour enfin lui geler les ailes les bras et les jambes . Si elle voulais me faire quelque chose elle devait trouvé le moyen de ce dégeler . Ce qui me laissais me remettre de ce moment a terre.

Une énorme quantité d’eau sortit de terre, et me gela presque entièrement le corps, m’empêchant ainsi de partir. La Fée en profita pour s’échapper de dessous mon pied. Et elle pensait s’en sortir comme cela ? Ne jamais me sous-estimez… Je faisais partie des plus puissantes des Disciples de Dehron, alors je n’allais pas restez coincée dans un piège d’une petite Fée sans importance. Mais c’était assez marrant de voir sur son visage une expression de triomphe. Elle pensait avoir gagné ? Mais elle se trompait complétement… J’affichais alors une expression de peur, mais tout cela n’était que du théâtre. En réalité, je maîtrisais totalement la situation, et je savais exactement ce que j’allais faire pour riposter. Mais j’allais lui faire croire que j’étais faible…

Pour me dégeler, il fallait que je trouve une solution, mais cela ne devrait pas être très compliqué. Par contre, en attendant de trouver une solution, j’allais lui montrer qui était la plus puissante ici… Je la regardais droit dans les yeux. En pensant très fort à ce que je voulais faire. Puis elle s’écroula en hurlant, en se tordant de douleur. Bien sûr, elle ne pouvait pas en mourir. Sauf si elle était vraiment très faible ou si je le faisais très longtemps. Mais je ne voulais pas gaspiller mon énergie. Alors au bout de quelques minutes, j’arrêtais. Elle s’écroula par terre, sous la douleur. Et soulagée.

Je n’appelais pas mes spectres pour me dégeler. J’appelais des démons. Qui maîtrisaient les Feu. Bien sûr, je ne les utiliserais pas contre la Fée, sinon elle trouverait que je suis une lâche, ce qui est absolument faux. Ils vont juste être à mes côtés. Et me dégeler, bien sûr.

Venez à moi…

Les Démons reçurent mon appel. Seulement deux d’entre eux virent à moi. Mais c’était largement suffisant. Ils sortirent de terre, entraînant une explosion avec un bruit qui me déchira les tympans. Ils foncèrent sur moi, sous forme de fantôme. Ils rentrèrent en moi, me dégelant instantanément. Mes yeux devinrent rouges feu, signifiant que j’étais possédée. Mon corps s’enflamma, de flammes qui évidemment ne m’étaient pas dangereuse. Puis je m’éteignis, et les Démons rentrèrent sous terre.
Satisfaite, je m’envolais et me posais juste devant le Fée, et lui crachais à la figure.

-Ne me sous-estime jamais.

une douleur insupportable me pris d'un coup sans savoir d'où elle venait me mettant a terre , heureusement que ça n'a pas durer éternellement sinon ma tête aurait surement exploser. Tout en restant a terre encore sous le choc je vis des démons venir la posséder pour la décongeler , elle avait encore plus l'air d'une folle avec ces yeux rouges.

je m'étais remise debout après sa elle vint vers moi , me cracha a la figure et dit avec un de triomphe
-Ne me sous-estime jamais.

elle était assez proche de moi pour pouvoir lui planter une flèche en plein coeur mais je n'aime pas tuer pour rien si elle avait voulu elle l'aurais déjà fait pour moi , je ne suis pas encore assez expérimenter et elle si ce qui lui donne l'avantage. Mes dons de guérisons m'ont donné des notions sur tout le corps j'ai donc planté mon poignard préalablement imprégné de Corydale a bulbe, plante paralysante très efficace, juste a coté de son poumon droit. A ce même moment je l'ai regarder dans les yeux avec un regard de haine en lui disant

Ne me sous estime pas non plus

il était plus que temps pour moi de partir de cet endroit et de rejoindre Oly avant d'avoir de plus gros ennui. De toute façon quoi qu'elle veuille faire son corps ne le supporterais pas cette plante est si puissante que même psychiquement elle est troublé et ne pourrais utilisé des sorts sans ce blesser elle même , si elle était assez intelligente elle ne bougerais pas jusqu'à ce que le poison s’estompe. Je pence qu'elle va me vouer une haine terrible, ce faire piéger par une hybride n'est pas une gloire pour un sang "pur" comme dirais les gens dépourvu de tout sens de reconnaissance moral.

Ne me sous-estime pas non plus.

Elle me planta un couteau juste à côté de mes poumons. Je ressentais des pouvoirs magiques. Je ne savais pas de quel pouvoir il s’agissait. Mais je m’en fichais complètement. J’avais activais mon bouclier, qui me protège de tout ce qu’il y a de magique. Je ressentis juste le couteau s’enfoncer dans ma chair. Je réprimais la douleur, et affichais un masque d’indifférence. Je commençais légèrement à saigner, mais rien de grave. J’essuyais le sang, rageuse. Puis je la regardais dans les yeux. Son air de triomphe m’exaspérait. Elle croyait réellement qu’elle avait gagné ?! Mais elle se trompait sur toute la ligne… J’en avais assez. J’en avais assez d’attendre. J’en avais assez de la torturer. J’en avais assez d’elle, tout simplement. Je fis semblant de m’écrouler. Elle commençait à s’enfuir. Si je ne bougeais pas, elle continuerait à partir. Et elle se piègerait elle-même. Elle se jetterait dans les bras de mes spectres… Mais ils n’auront pas cette joie de la tuer. Ils vont simplement prendre du plaisir à la torturer, et ensuite ils vont me la ramener. C’est moi qui aurais l’honneur de l’achever. Et pas d’une façon lâche… Je sentis mes spectres s’agiter, puis un hurlement. Ah… Elle les avait trouvés.

Je me relevais, un rictus aux lèvres. Je les rejoignis rapidement. Ils étaient rentrés en elle. Elle était possédée. Ils détruisaient son corps à l’intérieur… Plus précisément, ils lui bouffaient l’intérieur. Mais ils laissaient les organes le plus utiles pour survivre. Il ne fallait pas qu’elle meurt…

J’éclatais de rire. Un rire de triomphe. Les spectres la délaissèrent. Ils virent à moi, et rentrèrent dans mon corps pour me transmettre son passé. Je ne savais pas si elle se souvenait de son passé à elle. Je ne savais pas si les spectres avaient seulement vu et rapporter ou s’ils ont retirés tous ces souvenirs… Je ne savais pas. Mais je m’en fichais totalement.
Je m’approchais d’elle. Elle était à terre, et respirait difficilement. Avant de l’achever, je voulais lui poser une dernière question.

Alors, comment ça fait, petite Fée ? D’ailleurs, tu ne m’a pas dit ton petit nom…

En partant je finis par rencontrer ses spectres j'aurais du me douter qu'elle aurait fait la lâche! La partie de magie dans la préparation sur le poignard n'avais pas du marcher, elle devait avoir un bouclier pour ce protéger de sa mais la partie purement plante , même un puissant bouclier n'y pouvais rien c'est tout ce qu'il y a de plus naturel et sans magie ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne fasse effet ....

Ils rentrèrent en moi , une douleur intense me prise , puis le trou noir ... En reprenant connaissance j'était a terre j'avais du mal a respirer... puis la démone revint vers moi la plante n'a pas encore fait effet pourvu que ce soit vite ... elle me regarda avec un air de triomphe

Alors, comment ça fait, petite Fée ? D’ailleurs, tu ne m’a pas dit ton petit nom…
je me levais en titubant pour lui répondre

- comme tu peux le voir sa fait mal mais je suppose que le coup que je t'ai mis ne fait pas du bien non plus a en juger par le sang que tu as perdu (dis je en esquissant un sourire) mon nom est Calixa je suis une sang mêlé comme tu as pu le constater et toi quel est ton nom démone?

Elle me prenait pour une lâche ? Elle allait le payer… Je n’aimais pas que l’on se moque de moi, encore moins une petite Fée ingrate et faible. Quand elle sourit en me faisant remarquer que je perdais beaucoup de sang, je baissais la tête. En apercevant le couteau toujours planté à côté de ma poitrine, je souris. Il est vrai que je saignais, mais pour moi c’était totalement superficiel. Elle souffrait, je l’entendais à sa respiration saccadée. Elle souffrait bien plus que moi… Et si elle pensait que son « poison » ferait effet, elle se trompait. Elle pouvait toujours me blesser avec un couteau, mais quand j’avais mon bouclier j’étais immunisée contre toute sorte de magie. Et j’espérais m’améliorer encore, pour me protéger de tout, magie ou pas.

Calixa, hein ? Sais-tu que cela veut dire belle ?

Encore une provocation. Et un sous-entendus… J’espère qu’elle allait mal le prendre.

Eáránë Lúinwë.

J’observais sa réaction. Je ne savais pas si elle savait ce que mon prénom signifiait. Moi-même je l’ai appris il n’y a pas longtemps… Et celui que me l’a fait remarquer… Il est mort et enterré. Mais en y réfléchissant bien, mes parents avaient bien choisis mon nom…

Elle m'appris que mon prénom signifiait belle , ce qui prouve l'attachement que mes parents avaient pour moi , elle devait penser que je le prendrait mal vu comment elle me l'annonça mais au contraire j'en étais heureuse et j'affichais un sourire , je ne souffrais plus du tout.

merci de la traduction, je ne sais pas ce que signifie le tien mais a vrai dire je m'en fiche, que prépares tu maintenant? vas tu encore faire la lâche?

je sais je n'ai pas vraiment été sympa avec elle sur sa mais c'est vrai , qu'est ce que son prénom pouvait m'apporter ? rien j'avais déjà tout perdu a part ma "grande gueule" qui n'améliorais pas les choses dans la situation présente.

J’haussais un sourcil de façon moqueuse. En plus de sa « grande gueule » qui commençait à me taper sur les nerfs, elle se vantait. Vanter que quoi, franchement ? Elle pensait sérieusement qu’elle était belle, forte… Enfin tout ce qu’on veut ? Et puis, il y a quoi de lâche dans tuer à petit feu ? Rien. Il fallait juste qu’elle trouve quelque chose à dire… Calixa me dégoûtait. Si elle croyait se rendre intéressante et avoir la vie sauve rien qu’en me provoquant, elle se trompait. Si être plus puissante qu’elle, et donc par conséquent gagné, c’est être lâche… Il fallait qu’elle revoie la définition de ce mot. La signification de nos noms est inversée… En prenant en compte que le mien veut dire bornée et tarée.

La façon dont je vais te tuer n’est pas lâche, espèce de petite Fée ingrate.

Avec un rictus, je retirais mon couteau d’un geste sec et le planta dans son cœur. Sauf qu’elle esquiva, et le couteau se planta donc à côté des poumons, tout comme moi quelques secondes auparavant. Ce n'était pas mortel, évidemment. Je posais la main sur le manche du couteau, et récitais une vieille incantation.

Esprits...

Je ne dis pas un mot de plus, c'était inutile. Je reculais de quelques pas, la main tendue vers elle. Je contrôlait sa vie.

Si tu bouges, ou s'il m'arrive malheur, il en sera fini avec toi.

C'était simple à comprendre. Si jamais elle bougeait, le sort que j'ai jeté s'activera. Toute la magie maléfique, enfin les esprits contenus dans ce poignard sortiront, et la tueront... Cette fille était intéressante. Il serait vraiment dommage de la tuer sans profiter d'elle avant.
Je dépliais mes ailes au maximum, et les battit si fort que je créais un tourbillon.

Elle me regarda et me planta mon poignard à coté des poumons comme je lui avais fait quelques instants auparavant , elle garda le manche en main et dit une incantation, elle recula de quelques pas en me disant que si je lui faisais quelque chose ou si je venais a bouger sa me tuerais.

Je regardais le poignard puis fini par la fixer sans aucune expression. Qu'est ce qui me retiens sur cette terre? qu'est ce qui m’empêcherais de bouger? J’hésitais, tout en la regardant , ce serais un bon moyen de mourir facilement sans pour autant le faire moi même . Mais j'avais une question avant toute chose.


Si je ne peux bouger qu'est ce que tu attend de moi? Je suppose que tu n'a pas fait sa pour rien, alors Pourquoi?

Si je ne peux bouger qu'est ce que tu attend de moi? Je suppose que tu n'a pas fait sa pour rien, alors Pourquoi?

Elle n’était pas si sotte que cela, finalement. Elle ne bougeait pas, et elle savait que j’attendais quelque chose d’elle. Logique, sinon elle serait déjà morte et enterrée. En fait, je ne savais pas trop ce que je voulais faire d’elle. Je voulais me servir d’elle, oui. Mais comment ? Je n’en savais trop rien. Apparemment, son amie l’attendait. Intéressant…

-Je veux que tu ailles chercher ton amie. Que tu la ramène ici, et que tu la tue.

Bien sûr, elle ne pouvait pas enlever le poignard. Elle devait donc faire toute cette opération avec le couteau enfoncé en elle, faute de quoi elle mourrait. Je savais qu’elle n’allait pas accepter. Mais je voulais voir à quel point elle est capable de se sacrifier pour son amie. A quel point les gens ne pensent qu’à leur petite personne. Je n’ai jamais eu d’amis. De toute façon, ils ne m’auraient rien apporté, si ce n’est de la souffrance supplémentaire.

Je veux que tu ailles chercher ton amie. Que tu la ramène ici, et que tu la tue.

Jamais ! Je serais prête a donner ma vie pour garder la sienne sauve ! Jamais je ne lui ferais de mal! , sais tu ce que le sentiments de l'amitié veut dire? quand tu as une véritable amie cette personne est capable de faire n'importe quoi pour que l'autre soit heureuse , alors je n'irais pas .

Comme si je pouvais lui faire du mal! je préfère mourir a sa place , je regardais cette démone dans les yeux en lui faisant bien comprendre que c'était hors de question , malgré la situation dans laquelle je me trouvais je m'en fichais.

Jamais ! Je serais prête a donner ma vie pour garder la sienne sauve ! Jamais je ne lui ferais de mal! , sais tu ce que le sentiments de l'amitié veut dire? quand tu as une véritable amie cette personne est capable de faire n'importe quoi pour que l'autre soit heureuse , alors je n'irais pas .

Un rictus apparut sur mes lèvres.

Non je ne sais pas. Mais je sais que l’amitié est superficielle. C’est une faiblesse, comme l’amour, qu’on ne doit pas s’accorder.

Oui, l’amour est une faiblesse… J’en avais fait les frais. Je ne commettrais plus jamais cette erreur. Elle ne voulait pas ? Très bien. J’allais la tuer elle, puis partir à la recherche de l’autre. J’allais lui porter le coup fatal lorsque je perçus une présence. Je me retournais, et aperçus un homme. Un insignifiant Humain, faible et sans pouvoir. Je délaissais Calixa un instant et me dirigeais vers lui. De toute façon, elle ne pouvait pas s’enfuir, toujours sous l’emprise de mon sort et du couteau. En m’approchant, je découvris qu’il ressemblait en tout point à Zarerd. Déconcertée, je chancelais.

-Mais… tu es mort… m’étranglais-je

Des larmes affluèrent, troublant ma vue. Je les essuyais, ne voulant pas paraître faible. Je ne voulais pas le croire. Zarerd, c’était mon âme, ma vie. Il n’était plus de ce monde. Je grognais, tel un animal.

-Je ne suis pas Zarerd. Je suis son jumeau, Ralf.

Je fronçais les sourcils. C’était fort probable, vu leur ressemblance mais Zarerd ne me l’avait jamais mentionné… Je ne voulais pas revivre des souffrances que j’avais réussis à enfuir en moi. Je poussais un cri de rage, saisis une de mes flèches, et l’enfonçais dans son cœur. Il s’écroula, et dans son dernier souffle me dit :

-Il…t’aimait. Et… moi… auss…

La vie le quitta. Troublée, je ne parvins pas à quitter mon regard de son visage. Lui aussi m’aimait ? On ne s’était jamais rencontrés…

Non je ne sais pas. Mais je sais que l’amitié est superficielle. C’est une faiblesse, comme l’amour, qu’on ne doit pas s’accorder.

elle s'avança vers moi avec la ferme intention de mettre un terme a ma vie . Mais une présence ce fit ressentir, un être humain, elle semblait extrêmement troublé par sa vue. Ils s'échangèrent quelques phrases, apparemment c'était le frère d'un Zared , son jumeau pour être exacte Ralf . Elle eu un mouvement de recul et fini par lui planter une flèche en plein coeur , avant de donner son dernier souffle il dit

-Il…t’aimait. Et… moi… auss…

Elle avait donc aimer et les deux jumeaux l'avait aimer en retour. Pourquoi l'avait elle tué alors qu'il l'aimait? Mon saphir brillait ce qui signifiait que cet homme pouvait encore être sauvé si j'utilisait immédiatement mes pouvoirs de guérison , mais le voulait elle ?

Je peux encore le sauver si tu me libère as toi de choisir ! mais cet homme t'aime , c'est peut être ta seule chance dans ce monde pour moins souffrir de la perte d'un grand amour. Réfléchis mais vite , son sang va commencer a coaguler.

Je peux encore le sauver si tu me libère as toi de choisir ! mais cet homme t'aime , c'est peut être ta seule chance dans ce monde pour moins souffrir de la perte d'un grand amour. Réfléchis mais vite , son sang va commencer a coaguler.

J’haussais un sourcil, comme presque à chaque fois qu’elle me parlait. Pourquoi proposait-elle de m’aider alors que j’aller la tuer ? Cet homme m’aimait peut-être, mais on ne s’était jamais rencontrés. De plus, être ne permanence avec un « clone » de Zarerd, je ne pourrais le supporter. Cet homme, je l’ai aimé, encore plus que moi-même. Je ne pouvais m’accorder encore une fois une souffrance telle que j’ai connue. Ce serait une grande faiblesse de ma part. Mais, allez savoir pourquoi, j’acceptais son offre.

-Si tu veux.

Je m’approchais de Ralf, et me souvenant de tout ce que j’avais vécu avec l’homme de ma vie. Puis je pensais à Idriss, cet homme qui m’attirait tant. Il avait le même caractère que moi, la même façon de penser. Pourquoi j’étais attirée ? Je ne comprendrais jamais mes sentiments.
Je regardais Calixa, les larmes aux yeux. C’était certainement la première fois que je lassais paraître mes émotions. La première fois que je faisais preuve de bonté depuis si longtemps… Peut-être qu’être aimée par quelqu’un aller m’aider à ne plus être une tueuse sans pitié. Avoir un cœur… Je ne voulais plus être détruite… J’attendis en soupirant.

Elle s'approcha de Ralf et acquiesça ma proposition ,elle se retourna avec le visage baigné de larmes et revins vers moi m'enleva le poignard et me laissa me soignée avant d'aller vers lui.

Peut tu vers mettre sa tête sur tes genoux s'il te plait , il faut qu'elle soit surélevée pour que le sang ne remonte pas au cerveau .

elle ne dit rien et pris sa tête que je lui avait demander , je commença la procédure , je retirais son tee shirt là ou était son coeur, je mis mes mains dessus et une lumière bleue en sorti , elle regardait attentivement ce que je faisais mais il fallait absolument que je reste concentrer , avec les blessures qu'elle m'avait infligée j'avais perdu de l'énergie ce qui me demandais beaucoup plus de concentration pour réussir a lui redonner vie.

Au bout de quelques minutes je sentis son coeur battre sous mes doigts, un sourire finis par s'afficher sur le visage de cette femme quand il l'a regarda. L'amour est la plus puissante de toute les magies et rien ne peut la contrer, cet homme pourrait réussir a redonner de la chaleur a ce coeur de glace. Je finis par me relever et attendis.

Pour la première fois depuis très longtemps, un sourire apparut sur mes lèvres. Un vrai sourire, pas un rictus. Je n’aimais même pas cet homme, je ne le connaissais pas. Mais quelque chose en lui me disais de le guérir. Mais quoi ? Je ne savais pas…

Eáránë… Je voulais te dire que je sais comme faire revivre Zarerd. Grâce à tes pouvoirs et à un sort. dit-il avec une voix rauque.

C’est ridicule, avec de nouveau un rictus aux lèvres, je n’ai pas le pouvoir de ressusciter.

Je regardais brièvement Calixa, pour m’assurer qu’elle ne possédait pas non plus ce don. Malheureusement, non. Mais ce n’était pas possible…

C’est une vieille incantation. Je connais une personne qui l’a déjà faite, et qui a très bien marché. Il faut retrouver son corps, le soigner, sur ce, il regarda Calixa, puis appeler son âme du Royaume des Morts. Là-dessus, je compte sur toi. Et pour le sort… Une fois l’âme présente, le sort servira à l’attirer dans son corps.

Troublée, je regardais tour à tour Calixa et Ralf. Je n’avais jamais essayé d’invoquer des âmes mortes, des âmes perdues. Je ne savais pas si j’en étais capable. Cela m’étonnerait fortement… Je savais où étais sa tombe. Mais pour rien au monde je le déterrais. Mais la perspective de l’avoir de nouveau à mes côtés était alléchante…

Je partis, volant à toute allure. Je n’ai jamais voulu révéler où était exactement sa tombe. Il valait mieux pour eux de ne pas me suivre. Avec une grimace, un pincement au cœur et des larmes ruisselantes, je soulevais la pierre tombale. Je saisis le cercueil, et l’ouvris. Son corps était assez bien conservé. Je le pris dans mes bras, et son odeur de moisi vient me chatouiller les narines. J’eu un haut le cœur, que je maîtrisais.
Je revins parmi eux quelques minutes plus tard et me posais à terre, essoufflée, avec le corps sans vie de Zarerd. Je le déposais délicatement à terre, en le regardant amoureusement, même à travers l’état de son corps. Puis je regardais Calixa, insistante.

Est-ce que tu pourrais faire quelque chose… ?

Ralf proposa de ramener à la vie Zared , après quelques réfléxion Eáránë alla chercher le corps de son amour défunt. En le déposant a terre elle ce retourna vers moi , on voyait à ses yeux qu'elle avait pleurer.

Est-ce que tu pourrais faire quelque chose… ?

Bien sûr , il me suffit de réparer les cellules de sa peau mais pour sa il m'en faut un "échantillon" neuf , je me retournais vers Ralf , il me faut un petit morceau de ta peau pour pouvoir redonner à ton frère s'il te plait, je te soignerais ensuite sa ne ce verra même pas.

Il pris une de mes flèches et ce retira un bout de peau pour me le donner, je le pris et le mis sur le front de Zared pour commencer à le régénérer. Eáránë me regardait faire attentivement , la peau de son amour recommancais à prendre forme "humaine" . Au bout de dix minutes c'était fini. Je me dirigeais donc vers Ralf pour le soigner en attendant ces explications sur la suite de la résurrection de son frère .

Soulagée, l’ombre d’un sourire apparut sur mon visage. Calixa avait réussis à guérir le corps d’un homme mort depuis si longtemps…

-Maintenant, tu dois invoquer son esprit Ea.

Surprise, je regardais Ralf. Personne ne m’avait appelée ainsi, sauf Zarerd. Et surtout, je n’avais jamais invoqué des esprits d’âmes mortes qui reposent en paix. Je soupirais. C’était une mission impossible… Mais je n’abandonne jamais. Je m’assis, mettant mes jambes en tailleur, et entrais dans une transe profonde. Je rassemblais tous mes pouvoirs, et me concentrais sur Zarerd. Je procédais de la même façon que pour invoquer un Démon.

Zarerd… Viens à moi… ô toi mon amour… Reviens parmi nous… Viens…

Mon esprit errait, il le fallait pour pouvoir invoquer qui que ce soit. Mon esprit revint brutalement en moi, signifiant que la transe était finie. Encore dans les vapes, mes yeux mirent du temps à se rouvrir. De longues minutes passaient. Impatiente, je me levais, et levais les mains au ciel.

-M’entendez-vous ? Zarerd, reviens à moi !

Je criais de toutes mes forces, je voulais qu’il m’entende. Il ne se passait rien pendant plusieurs minutes. Découragée, je m’assis à terre. Je savais que cela n’allait pas marcher… Je n’avais pas ce pouvoir-là. Puis une bourrasque de vent puissante me renversa au sol. Je me relevais. Il y avait une tempête. Est-ce son esprit ?

Il ne peut pas venir Eàrànë… Il ne peut pas… Tu n’as pas la force nécessaire…

Le cœur à nouveau brisé, je m’effondrais à terre, les yeux embrumés de larmes.